La compensation des gaz à effet de serre (GES) repose sur le principe selon lequel une quantité spécifique de GES émise à un endroit peut être "compensée" par la réduction ou la séquestration d'une quantité équivalente de GES. Pour atténuer l'impact des émissions de GES qu'il n'a pas pu éviter, réduire ou éliminer, un acheteur rémunère une organisation afin qu'elle réduise en son nom les émissions de GES en investissant dans des projets de compensation, notamment par l'achat de crédits compensatoires de carbone (contribution climatique).

Les crédits carbone, tant sur le marché volontaire que réglementé, sont négociés de gré à gré. La valeur des crédits varie énormément entre les différents projets, et les types de crédits. Il est souvent question de la valeur des crédits carbone à l’échelle mondiale, mais ces chiffres ne font pas de distinction entre les projets. Les projets de gestion forestière améliorée (improved forest management, IFM) sont plus rares à l’échelle mondiale et sont essentiellement concentrés en Amérique du Nord. Ce sont les projets forestiers pour lesquels la valeur des crédits est la plus élevée, pour plusieurs raisons (localisation et proximité, solidité de la gouvernance, additionnalité, cobénéfices avec les communautés et la biodiversité, etc.). Les volumes de crédits associés pour les projets d’IFM sont aussi plus faibles (ce qui contribue à leur rareté). Les crédits expost générés par le Projet Pivot font partie de cette catégorie et sont uniques au Québec.

Le carbone dans une instance s’accumule en permanence (en l’absence de perturbations naturelles majeures). Toutefois, les crédits carbone ne sont émis que lors des vérifications, à chaque trois (3) ans environ.

Dans plusieurs situations, la production de crédits carbone peut être tout à fait complémentaire à la production de matière ligneuse. Nous conseillons donc aux propriétaires de boisés de maintenir leur statut de producteur forestier (peu importe l’activité choisie dans Pivot), notamment car cela permet d’avoir accès aux différents programmes d’aides (Agences régionales de forêt privées, remboursement de taxes foncières, Fondation de la Faune du Québec, etc.). Plusieurs activités restent éligibles au financement de ces programmes, votre conseiller forestier pourra vous en informer.

Ah, LA fameuse question! La réponse «bien plate» est que cela dépend de l’âge et de la composition des forêts de votre boisé, de leur localisation géographique, de la superficie et de l’activité choisie. Les revenus nets générés se situent généralement entre 40$ et 150$ par hectare, projetés par année mais distribués à la suite de la vérification. Contactez-nous afin que nous puissions faire une analyse spécifique à votre situation.

Pour Ecotierra, les deux bouts de la chaine de production sont importants. Si l’éligibilité des boisés et des propriétaires est primordiale afin d’assurer l’additionnalité, la qualité et la rigueur scientifique des crédits générés, la nature des acheteurs est tout autant primordiale! La compensation carbone, ou la contribution climatique, doit être l’ultime solution, après la réduction à la source, l’augmentation de l’efficacité énergétique et l’évitement à la source des émissions de GES. Les acheteurs de crédits carbone ne peuvent pas être des entreprises minières, gazières ou pétrolières et ils doivent être déjà en processus de réduction de leur empreinte environnementale.

Vous inscrire dans notre section Inscription. Nous prendrons contact avec votre conseiller forestier et vous-mêmes afin de faire une pré-évaluation de l’éligibilité.

Oui, le crédits carbone peut être un revenu considéré dans un montage financier, au même titre que la récolte de matière ligneuse, mais il y a certaines conditions bien importantes à respecter. Le changement réel de pratiques est notamment important, tout comme l’additionnalité de l’action posée. Contactez-nous pour en discuter, et ceci, bien en amont de votre acquisition.